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La menace en ligne guette toujours plus les enfants

La menace en ligne guette toujours plus les enfants

Un rapport publié mardi note que 390 millions des 8-12 ans seront menacés par la technologie d’ici 2020.

Plus de la moitié des enfants de 8 à 12 ans dans le monde sont confrontés à au moins un problème en ligne lorsqu’ils utilisent des plateformes numériques. Et 85% parmi ceux qui sont connectés sont présents sur les réseaux sociaux, indique un rapport publié mardi.

Parmi les menaces auxquelles font face 56% des jeunes utilisateurs figurent l’intimidation, l’addiction aux jeux, les rencontres physiques et les attitudes sexuelles en ligne. Mais aussi l’usurpation de l’identité numérique ou une réduction de l’empathie humaine, précise le rapport diffusé en partenariat avec le Forum économique mondial (WEF).

Celui-ci porte sur 34’000 enfants dans 29 pays. D’ici 2020, 390 millions de 8-12 ans seront menacés. Les jeunes utilisateurs passent 32 heures par semaine en ligne pour leur divertissement. Parmi eux, la moitié accède déjà à Internet par son propre appareil mobile. Et 85% sont présents sur les réseaux sociaux.

Technologie «indispensable»

L’importance des risques est par ailleurs liée au nombre d’heures devant les écrans numériques. Les défis sont un tiers plus élevés dans les pays émergents, en raison de l’adoption rapide des technologies numériques sans préparation des jeunes.

Pour autant, le rapport estime que la technologie est déjà devenue «indispensable» pour les enfants. Et que leur capacité à un accès numérique constitue un «droit fondamental». Mais celle-ci doit être préparée par des compétences numériques. L’étude demande aux Etats de collaborer avec tous les acteurs pour établir un «écosystème numérique» adapté à ces utilisateurs.

Dans le cadre d’un partenariat avec le WEF, un centre établi à Singapour souhaite atteindre chaque enfant dans 100 pays d’ici 2020. Il a pu encadrer 600’000 jeunes dans plus de 30 pays depuis début 2017. «S’assurer que les jeunes sont mieux équipés pour faire face aux défis de la vie hyperconnectée, devrait être une priorité de la société», dit de son côté une membre de la direction du WEF. (ats/nxp)

 

Source: 24heures

https://www.24heures.ch/high-tech/menace-ligne-guette-toujours-enfants/story/27220692

Image: Keystone

Protection de l’enfance: les professionnels devront dénoncer les cas de maltraitance

Protection de l’enfance: les professionnels devront dénoncer les cas de maltraitance

Les personnes en contact avec des enfants dans leur domaine professionnel auront l’obligation de signaler les maltraitances ou les soupçons, selon une décision du National mardi.

Les professionnels en contact avec des enfants devraient être tenus de dénoncer les cas de maltraitance. Après avoir refusé de légiférer en 2016, le National a soutenu mardi cette révision du code civil. Mais il a créé des divergences avec le Conseil des Etats.

Le but de cette révision est de mieux protéger les enfants contre les abus en unifiant la pratique au niveau national. Tous les professionnels qui travaillent avec des enfants, dans les domaines de la garde, de l’éducation, de la religion ou du sport, auront l’obligation de signaler les maltraitances ou soupçons.

Fausses dénonciations?

Aujourd’hui, seules les personnes exerçant une fonction officielle, comme les enseignants ou les travailleurs sociaux, sont tenues d’annoncer les cas suspects.

Malgré la fronde de l’UDC et du PLR, les députés sont entrés en matière par 102 voix contre 92. Pour les opposants, l’actuelle obligation de dénoncer suffit. La révision, trop vague, pourrait entraîner une augmentation de fausses dénonciations, selon Yves Nidegger (UDC/GE). Unifier le droit fédéral ne permet pas de mieux protéger les enfants, au contraire cela crée des problèmes.

Nombre de cas en hausse

« Le besoin est réel », a rétorqué Jean Christophe Schwaab (PS/VD). En 2014, les hôpitaux suisses ont admis 1400 enfants pour des maltraitances ou abus, un « chiffre ahurissant » qui n’est que la « pointe de l’iceberg ». Dans 80% des cas, les actes sont commis par des proches; une personne extérieure est ainsi à même de dénoncer les cas. L’UDC parle d’un système qui enlève les enfants à leurs familles.

Les autorités doivent pouvoir agir avant que quelque chose de grave ne se passe, a abondé la ministre de justice et police Simonetta Sommaruga. Le nombre de cas de maltraitance a augmenté: l’an dernier, les hôpitaux en ont comptabilisé 1575. Dans la moitié des cas, les enfants avaient moins de 6 ans. La révision permet de mieux protéger les tout jeunes enfants, a souligné la conseillère fédérale.

 

Source: Arc Info

http://www.arcinfo.ch/articles/suisse/protection-de-l-enfance-les-professionnels-devront-denoncer-les-cas-de-maltraitance-718940

Image: Keystone

Les violences aux enfants mieux combattues

Les violences aux enfants mieux combattues

Tous les professionnels travaillant avec des mineurs seraient tenus de signaler les cas ou soupçons de maltraitance, selon un projet du National.

L’obligation de dénoncer les cas de maltraitance sur les enfants devrait être renforcée au niveau fédéral. Après avoir refusé, dans un premier temps, d’entrer en matière, une commission du Conseil national a fait volte-face et adopté cette révision du code civil, par 15 voix contre 8. La Chambre du peuple avait suivi sa commission des affaires juridiques et refusé de justesse d’entrer en matière. Entre-temps le Conseil des Etats a soutenu le projet.

La commission du National, qui devait se prononcer à nouveau, est donc revenue sur sa décision, mais elle a créé plusieurs divergences avec les sénateurs, a-t-elle indiqué lundi.

«Bien de l’enfant»

Elle a ainsi décidé de préciser la notion de «bien de l’enfant». Elle s’est accordée sur le fait que les droits et obligations d’aviser l’autorité de protection de l’enfant sont applicables dès lors que l’intégrité physique, psychique ou sexuelle d’une personne mineure semble menacée.

En outre, selon la commission, il faut considérer que l’obligation a été respectée lorsqu’un professionnel transmet l’information à son supérieur direct.

Unifier la pratique

Le but de cette révision est de mieux protéger les enfants contre les abus en unifiant la pratique au niveau national. Tous les professionnels qui travaillent avec des enfants, les personnes travaillant dans les domaines de la garde, de l’éducation, de la religion ou du sport, auront l’obligation de signaler les maltraitances ou soupçons.

Aujourd’hui, seules les personnes exerçant une fonction officielle, comme les enseignants ou les travailleurs sociaux, sont tenues d’annoncer les cas suspects.

Certains cantons plus stricts

Plusieurs cantons prévoient déjà des obligations d’aviser l’autorité plus étendues que celles contenues dans le projet. La commission estime qu’il ne faut pas obliger les cantons ayant fait des expériences positives en la matière à revenir à une réglementation moins stricte.

Par conséquent, contrairement au Conseil des Etats, elle souhaite permettre aux cantons de prévoir des obligations d’aviser plus étendues. Une minorité estime à l’inverse que l’objectif d’harmoniser les obligations est plus important.

Concernant l’obligation de collaborer qui incombe aux avocats, la commission se rallie en revanche au Conseil des Etats. Elle propose elle aussi de maintenir le droit en vigueur: le fait d’être délié du secret professionnel ne doit pas obliger ces derniers à divulguer des faits qui leur ont été confiés. (ats/nxp)

 

Source: 24heures

https://www.24heures.ch/suisse/violences-enfants-mieux-combattues/story/10884306

Image: Keystone

 

Cinq conseils pour être un bon parent

Cinq conseils pour être un bon parent

Soucieux de ne pas reproduire un modèle éducatif archaïque et autoritaire, pères et mères cherchent de l’aide auprès d’ateliers de parentalité positive.

1) Se calquer sur le développement du cerveau

Grâce aux neurosciences, on comprend mieux le développement de l’enfant et on sait ce dont il est capable en fonction de son âge. «Les neurosciences nous ont appris toutes sortes de choses que nous ignorions avant et qui éclairent les comportements des enfants d’une tout autre lumière, explique Isabelle Filliozat, auteure française à succès de plusieurs livres sur la parentalité positive. Nous avons donc à désapprendre les erreurs de nos ancêtres pour construire une nouvelle parentalité.»

Facile à dire, mais plus difficile à faire. «Les parents sont stressés face au comportement de leurs enfants, ils veulent le meilleur pour eux, mais ne savent pas comment faire sans y laisser leur autorité, explique Charlotte Uvira, présidente de l’Association Ratatam-Plus, qui propose des ateliers de parentalité positive en Suisse romande. En développant leurs connaissances sur le cerveau de l’enfant, ils le comprennent mieux et s’énervent moins.»

Inutile en effet de se fâcher contre un bout de chou de 16 mois qui tire la queue du chat. Il ne cherche ni à blesser l’animal ni à narguer l’adulte. Il explore simplement l’univers qui l’entoure. «En tant qu’adulte, nous avons des exigences inadéquates vis-à-vis de l’enfant, explique la doctoresse genevoise Cornelia Gauthier, auteure d’Accueillir mon bébé avec douceur et bonheur. Dès que le petit parle, on le considère comme un mini-adulte.»

2) Avoir une approche plus démocratique

La société actuelle est davantage focalisée sur l’enfant, considéré dès son plus jeune âge comme un être humain à part entière. Au dire de certains, les explorateurs en culottes courtes d’aujourd’hui sont bien plus capricieux que ceux de jadis. «Les capacités de régulation émotionnelle des enfants d’aujourd’hui sont altérées par la sédentarité, les écrans, la nourriture polluée et pleine d’additifs, confirme Isabelle Filliozat. Les parents ont donc à développer de nouvelles stratégies face à des situations qu’ils n’ont pas connues enfants.» Marco Maltini, formateur en discipline positive, confirme: «Les enfants sont davantage informés et deviennent des experts dans certains domaines en dépassant leurs parents. L’autorité est ainsi mise en défaut. D’autant que la société actuelle est plus démocratique.» Mary-Laure Pfund, maman de quatre enfants, a suivi deux ateliers à Carrouge: «J’ai reçu une éducation autoritaire que j’ai reproduite avec mes deux aînés. Avant d’avoir les cadets, j’ai décidé de changer d’approche. Ces cours m’ont permis de communiquer autrement et désormais on ne hurle plus à la maison!» Pascale Wolff, maman d’un petit de 2 ans et enceinte d’une fillette, explique: «J’ai subi une éducation très stricte dans laquelle l’enfant n’avait pas voix au chapitre. Pour élever mon fils, j’avais besoin d’un autre modèle. Ces cours appréhendent l’enfant dans son statut d’être humain à part entière, c’est ce qui m’a séduite.»

3) Opter pour la bienveillance

Mieux écouter, accepter les émotions et les nommer, encourager les attitudes positives plutôt que de punir constituent les bases de la philosophie de la parentalité positive. Mais avec tous ces conseils et ateliers, le parent bienveillant d’aujourd’hui ne risque-t-il pas de culpabiliser quand il perd les nerfs ou de stresser quand le protocole appris ne fonctionne pas? «Suivre un atelier permet d’initier un processus pour changer progressivement de modèle éducatif», explique Rébecca Rod, animatrice à Carrouge. La jeune mère de deux enfants admet qu’il lui arrive aussi de s’énerver inutilement: «Nous sommes des êtres humains! L’important est de revenir sur le pétage de plombs et d’en expliquer les raisons à l’enfant. Il ne faut surtout pas culpabiliser.»

4) Favoriser le jeu libre au grand air

La plupart des ateliers de parentalité positive axent leurs théories sur le développement cérébral des petits. Mais qu’en est-il vraiment? Myriam Bickle Graz, médecin à l’Unité de développement du service de néonatologie du CHUV, explique: «Lorsque le bébé vient au monde, ses structures cérébrales sont en place, mais les connexions entre les neurones sont lentes. Dans la petite enfance, les connexions entre les différentes aires cérébrales sont encore rares. Elles prolifèrent en réponse à la stimulation et à l’expérimentation, avec une maturation qui va se poursuivre jusqu’à l’âge de 25 ans environ.» Et de poursuivre: «C’est en offrant un environnement riche et varié, en laissant le petit enfant évoluer librement à l’intérieur d’un cercle de sécurité que ses capacités vont se développer de manière optimale. Les plus lentes à maturer sont les fonctions exécutives, qui impliquent la capacité de planifier, de s’arrêter pour réfléchir, de s’autocritiquer. Inutile donc de faire la morale à un enfant de 3 ans ou de s’attendre à ce que ses capacités d’inhibition soient en place.»

Les fonctions exécutives sont un ensemble de fonctions cognitives, comme la flexibilité cognitive, la planification ou l’inhibition, qui permettent à un individu de changer de comportement en fonction des circonstances, de l’objectif souhaité et de l’environnement. Elles requièrent des circuits cérébraux complexes que le petit n’a pas. Elles se développent d’autant mieux lorsque l’enfant profite de suffisamment de temps de jeu libre en extérieur, là où nouveautés et découvertes sont nombreuses.

5) Ne pas sous-estimer les bienfaits de l’ennui

Myriam Bickle Graz met également en garde contre la surabondance d’activités encadrées. «La capacité de l’ennui est primordiale au bon développement de l’enfant, qui va ainsi se mettre à inventer des activités, à imaginer des univers.»

 

Image: Keystone

Hausse des maltraitances envers les enfants

Hausse des maltraitances envers les enfants

L’hôpital de l’enfance a reçu 486 signalements de maltraitance en 2016 contre 419 l’année précédente.

Les signalements de maltraitance envers les enfants ont augmenté en 2016 à l’hôpital pédiatrique de Zurich. Le nombre de cas a atteint le niveau des années records 2010 et 2011.

L’hôpital de l’enfance de Zurich a reçu 486 signalements de maltraitance en 2016 contre 419 l’année précédente, soit une hausse de 16%, a indiqué mardi l’établissement hospitalier. Il faut remonter aux années records 2010 (487 signalements) et 2011 (484) pour trouver autant d’annonces.

Sur les 486 signalements de 2016, 348 cas de maltraitance sont avérés. Dans 119 cas, la maltraitance ne peut pas être écartée ou prouvée. Pour 19 cas, il s’agit en fait d’accidents.

Personnes extérieures

Environ deux tiers des annonces proviennent de personnes extérieures à l’hôpital: les victimes elles-mêmes, les familles des victimes, leurs proches ou amis, ainsi que des spécialistes, des institutions et les autorités. Dans un tiers des cas, ce sont les collaborateurs de l’hôpital, notamment des urgences, qui ont signalé l’affaire au centre des victimes.

Le pourcentage des sévices physiques a augmenté, passant de 33,7% (96 cas) en 2015 à 37,2% (125 cas) en 2016. La hausse est donc de 30% d’une année à l’autre. Dans deux cas, le groupe de protection de l’enfance a déposé une plainte pénale. Les cas de sévices sexuels sont restés stables. (ats/nxp)

 

Source: Tribune de Genève

https://www.tdg.ch/suisse/hausse-maltraitance-enfants/story/15523141

Image: Keystone

 

Des cours « T’as où le respect? » donnés à des écoliers du Valais

Des cours « T’as où le respect? » donnés à des écoliers du Valais

Sur proposition de la fédération des parents d’élèves valaisans, l’animateur Jean-Marc Richard et le comédien Joël Cruchaud parcourent quelques classes du canton avec un cours interactif sur le respect.

Le respect. C’est le thème abordé par le comédien Joël Cruchaud dans quelques classes du canton pendant deux semaines. Grâce à l’initiative de la fédération romande des associations de parents d’élèves du Valais (FRAPEV), il enseigne son cours « T’as où le respect? » à des écoliers de Collombey, Fully, Sion et Chippis, par des jeux interactifs. Divers thèmes sont abordés comme la violence, mais aussi les prédateurs sur internet.

Dans quatre établissements du canton

Première classe à avoir bénéficié de cet enseignement: la première année du cycle d’orientation de Collombey mardi. Les vingt élèves ont suivi avec attention les différentes scènes proposées par le comédien. Suivront des classes de Fully jeudi,  de Chippis mardi prochain et, enfin, de Sion jeudi de la semaine prochaine.

A noter que chaque soirée après l’enseignement, Jean-Marc Richard animera une table ronde sur le thème du respect en présence des élèves qui désirent y assister et de leurs parents. Infos sur www.frapev.ch.

 

Source: Le nouvelliste

https://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/canton/des-cours-t-as-ou-le-respect-donnes-a-des-ecoliers-du-valais-492622