fbpx
Violence conjugale, le cercle infernal

Violence conjugale, le cercle infernal

En Suisse, toutes les deux semaines, une femme meurt sous les coups de son partenaire. Reste que la violence conjugale n’est pas forcément synonyme de femmes battues. Les hommes aussi sont concernés et la violence dans le couple ne commence pas à partir des coups. Pourquoi les victimes acceptent-elles, parfois pendant des années, l’inacceptable ? Pour Temps Présent, des Romands témoignent de leur calvaire. Regards croisés sur un problème de santé publique, qui coûte des millions à la société et nous concerne tous.

Voir la vidéo:

https://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/violence-conjugale-le-cercle-infernal?id=10342577

 

Source: RTS

 

 

Maltraitance: Trop d’enfants témoins ou victimes

Maltraitance: Trop d’enfants témoins ou victimes

Une étude montre que les filles sont surtout victimes d’abus sexuels tandis que les garçons rapportent des cas de maltraitance physique ou de négligence.

Chaque année en Suisse, des dizaines de milliers d’enfants sont témoins ou victimes de violences physiques ou psychologiques, de négligence ou d’abus sexuel. Entre 30’000 et 50’000 de ces jeunes entrent en contact avec une organisation de soutien, selon une étude.

Ces chiffres représentent entre 2% et 3,3% des enfants de Suisse, précise la Fondation UBS Optimus dans sa dernière étude sur la maltraitance des enfants publiée mercredi. Certains d’entre eux sont mis en lien avec une organisation de protection de l’enfant pour la première fois, d’autres de façon récurrente. Le plus souvent, des parents, pédiatres ou psychologues scolaires signalent les cas.

Dans 22,4% des situations, soit le plus fréquemment, l’enfant est négligé, ce qui est toutefois faible en comparaison internationale, souligne l’étude. Suivent de près les signalements de maltraitance physique (20,2%) et psychologique (19,3%). Les témoins de violences conjugales constituent 18,7% des jeunes touchés, alors que 15,2% des signalements concernent des victimes d’abus sexuels.

Les enfants pris en charge sont presque toujours confrontés à la violence dans leur environnement immédiat: dans trois cas sur quatre, l’auteur de cette menace est un proche et, dans un cas sur trois, c’est l’un des parents (sauf pour les maltraitances sexuelles). Les cas de négligence sont attribuables surtout à des femmes et toutes les autres formes de mauvais traitements plutôt à des hommes.

Filles ou garçons

Les maltraitances sexuelles sont plus souvent repérées lorsque les victimes sont des filles, font également observer les auteurs de l’étude, les professeurs René Knüsel de l’Université de Lausanne et Andreas Jud de la Haute école spécialisée de Lucerne. A l’inverse, les garçons sont plus souvent enregistrés par les organisations de soutien pour des cas de maltraitance physique ou de négligence.

En outre, les jeunes dont la situation est rapportée à une organisation de protection de l’enfance ont en moyenne plus de dix ans. Selon les deux chercheurs, cela laisse supposer qu’en Suisse, la violence physique n’est détectée ou identifiée que tardivement dans certains domaines d’assistance.

Les chercheurs ont invité 432 organisations sur un total de 643 autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, de services sociaux et de santé et de droit pénal à participer à l’enquête. Parmi elles, 81% ont mis à disposition leurs données brutes. Les chercheurs ont relevé les nouveaux cas (7651) saisis sur trois mois en 2016, avant de les extrapoler sur un an et sur les 643 entités.

Disparités régionales

De septembre à novembre 2016, les organisations de protection de l’enfant ayant participé à l’étude ont elles-mêmes assuré au total plus de 12’500 prestations d’assistance, et en ont demandé près de 9500 à des organisations tierces. Extrapolée sur une année, cette donnée représenterait de 67’000 à 111’000 prestations de services.

La Suisse dispose ainsi d’un réseau bien développé d’organisations pour faire face aux formes de mauvais traitements envers les enfants, notent les auteurs de l’étude. Il est toutefois difficile de savoir si la réponse apportée est toujours adéquate. Et de relever de grandes disparités géographiques: tous les enfants concernés ne bénéficient pas de la même protection selon les régions. (ats/nxp)

 

Source: Lematin.ch

https://www.lematin.ch/suisse/maltraitance-enfants-temoins-victimes/story/19968563

Image: Keystone

La maltraitance des enfants est en hausse

La maltraitance des enfants est en hausse

La Société suisse de pédiatrie (SSP) a recensé un peu plus de 1700 cas de mauvais traitements sur des mineurs en 2017.

Les cas de maltraitance d’enfants recensés par les cliniques pédiatriques ont augmenté de près de 10% l’an dernier en Suisse. Leur nombre a atteint 1730 unités. Les auteurs de ces mauvais traitements sont surtout des membres de la même famille (84% des cas).

Dans son recensement, la Société suisse de pédiatrie (SSP) a pris en compte les données de 20 des 41 cliniques pédiatriques suisses, indique-t-elle mercredi. Toutes les grandes et moyennes cliniques en font partie. L’augmentation des cas constatée par rapport à l’année précédente est répartie sur la majorité des cliniques participantes, sans différences régionales.

Manque de soin d’abord

Avec 38% des cas, la négligence dans la prise en charge parentale constitue la plus grande part d’actes de maltraitance d’enfants. Dans ces cas, la personne en charge omet de prendre soin de l’enfant.

Avec un cas de maltraitance sur quatre (26%), la maltraitance physique vient au deuxième rang. Un cas sur cinq (20%) présente une maltraitance psychique. Il en va ainsi, par exemple, d’enfants spectateurs de la violence domestique. La dégradation de leur état psychique est non négligeable, souligne la SSP.

Quant aux abus sexuels, ils constituent 16% des cas d’enfants maltraités. Leurs auteurs font partie de l’entourage familial dans 39% des cas. Pour environ 17% des cas, ils n’en font pas partie ou sont inconnus. 80% des victimes d’abus sexuels sont des filles et 83% des auteurs sont des hommes.

Enfants en bas âge

Les hommes sont d’ailleurs surreprésentés en tant qu’auteurs de maltraitances en général. Quelque 44% des cas sont uniquement le fait d’hommes. Dans 21% des cas, les auteurs sont un homme et une femme – les deux parents en principe. Dans près d’un quart des cas (24%), la maltraitance est le fait de femmes uniquement.

Parmi les victimes de la maltraitance, la répartition des sexes est restée stable en 2017: 56% de filles et 44% de garçons. Les enfants en bas âge constituent la principale catégorie de victimes: 46% ont moins de 6 ans et une victime sur six a moins d’un an.

Trois cas mortels

Dans 20% des cas de maltraitance d’enfant constatés en clinique, l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte avait déjà été alertée. Dans un cas sur huit, une procédure pénale était déjà en cours.

L’an dernier, trois enfants sont morts des suites de mauvais traitements. Ils avaient moins d’un an. Deux d’entre eux ont subi une maltraitance physique et le troisième a été victime d’une noyade en raison du manque d’attention de la personne en charge. (ats/nxp)

 

Source: 24heures

https://www.24heures.ch/suisse/maltraitance-enfants-hausse/story/23677124

Image: Archives/Photo d’illustration/AFP

Viré de YouTube pour des clips malsains de ses filles

Viré de YouTube pour des clips malsains de ses filles

Le réseau social a supprimé la chaîne d’un père célibataire après plusieurs plaintes d’internautes choqués par des images dérangeantes, flirtant avec de la maltraitance.

YouTube a fermé la semaine dernière la chaîne d’un père célibataire après plusieurs signalements d’internautes outrés. Sur Toy Freaks, qui comptait pas moins de 8 millions d’abonnés, Greg Chism postait régulièrement des vidéos de ses deux petites filles. Certains de ces clips contenaient cependant des images dérangeantes, voire choquantes, flirtant avec de la maltraitance.

Greg Chism prenait notamment un malin plaisir à terroriser ses filles pour capturer leur réaction. Il les filmait également dans leur bain, en train de «faire pipi», de recracher de la nourriture ou d’être nourries de force. «Nous prenons très au sérieux la sécurité des enfants et notre politique contre la mise en danger des enfants est très claire (…) Nous avons fermé la chaîne Toy Freaks pour violation de notre règlement», a écrit YouTube dans un communiqué.

BuzzFeed a pu télécharger certaines des vidéos sensibles avant leur disparition. L’une d’entre elles montre Greg Chism entrer dans la salle d’eau pendant que Victoria et Annabelle prennent leur bain. Un seau dans la main, le youtubeur demande à ses filles si elles veulent voir sa surprise. Annabelle répond par la négative et répète non à plusieurs reprises, mais son père continue de s’approcher de la baignoire. «Papa, arrête!», hurle la cadette qui se met à pleurer.

Malgré les cris de sa fille, Greg Chism balance une grenouille dans le bain et filme la réaction terrifiée de sa progéniture. «Tu as paniqué», lance ensuite le père à son enfant. L’internaute a publié une autre vidéo du même genre, un homard remplaçant la grenouille cette fois-ci. D’autres clips montraient les filles de l’Américain jouer au bébé, recracher la nourriture ou se cracher l’une sur l’autre. Dans une vidéo, on pouvait également voir Annabelle uriner sur sa grande soeur, la caméra zoomant ensuite sur la tache humide laissée sur le derrière de la fillette.

Deux autres chaînes créées par Chism ont été supprimées. Le principal intéressé, interrogé par BuzzFeed, a assuré les avoir effacées lui-même «par précaution». Le père célibataire semble ne pas comprendre la sanction prise par YouTube: «Victoria, Annabelle et moi-même voulons remercier nos soutiens, parce que mes filles ont eu l’opportunité de développer leur créativité et leur confiance en elles ces dernières années. Leur futur est brillant. Bien que cela soit choquant pour moi que des gens puissent trouver un plaisir inapproprié en regardant nos vidéos, j’apprécie profondément que YouTube s’inquiète pour ma famille», a-t-il réagi.

 

Source: 20 minutes

https://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Vire-de-YouTube-pour-des-clips-malsains-de-ses-filles-14626609

Image: Youtube

Un couple en prison pour maltraitance et fraude

Un couple en prison pour maltraitance et fraude

Un couple de Roumains poursuivi pour avoir maltraité des enfants et avoir triché avec les allocations familiales, à Besançon.

Coups de bâtons et de ceinture, privation de nourriture: un couple de Roumains a été incarcéré à Besançon, dans l’est de la France, pour avoir maltraité cinq enfants et leur mère pendant plusieurs mois, ont indiqué mardi les enquêteurs, qui ont également mis au jour un système de fraude aux allocations sociales.

L’homme de 38 ans et sa femme de 35 ans ont été inculpés et placés en détention provisoire samedi. Ils sont soupçonnés d’avoir maltraité, affamé et privé de soins leurs cinq neveux et nièces âgés de 5 à 11 ans, ainsi que la mère de ces enfants, a précisé le commissaire de la sûreté départementale de Besançon, Charly Kmyta, lors d’une conférence de presse.

Les enfants et leur mère étaient domiciliés chez le couple depuis septembre, dans un logement insalubre du centre-ville de Besançon. Ils ont été victimes de «fréquents coups de bâton, de coups de ceinture, de poing, de pieds et de maltraitances diverses», a déclaré le commissaire.

«Une jeune fille handicapée de 9 ans, trisomique, vivait notamment séquestrée dans les toilettes du logement, car son oncle ne supportait pas qu’elle devienne incontinente quand il la frappait», a précisé le commissaire.

Huit enfants placés

Les faits ont été mis au jour grâce aux enseignants des enfants qui avaient remarqué «l’état vestimentaire» et «les traces de coups au visage».

L’oncle avait organisé la venue de sa soeur en France et l’obligeait à mendier pour son compte. Mais il considérait qu’elle ne «gagnait» ainsi pas assez, et que subvenir correctement aux besoins de cette femme et ses enfants lui coûtait donc trop cher.

Le couple avait pour sa part trois enfants âgés de 9 à 12 ans, qui n’ont pas subi les mêmes mauvais traitements.

Les huit enfants de la famille ont été placés auprès de l’aide sociale à l’enfance et la mère battue a été prise en charge par les services sociaux.

Par ailleurs, les policiers ont également découvert un système organisé par lequel certains Roumains, établis depuis un certain temps en France, prélevaient un pourcentage sur les allocations sociales versées à des compatriotes récemment arrivés, au prétexte qu’ils les avaient aidés à faire les démarches administratives nécessaires. D’après M. Kmyta, «l’oncle était partie prenante de ce système».

Par ailleurs, certains Roumains «se déclaraient en tant qu’auto-entrepreneurs, dans l’optique d’être affiliés de manière illicite à une assurance chômage et à un régime social». (afp/nxp)

 

Source: 24heures

https://www.24heures.ch/monde/faits-divers/couple-prison-maltraitance-fraude/story/21050115

Image: DR/Photo d’illustration/AFP