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Viré de YouTube pour des clips malsains de ses filles

Viré de YouTube pour des clips malsains de ses filles

Le réseau social a supprimé la chaîne d’un père célibataire après plusieurs plaintes d’internautes choqués par des images dérangeantes, flirtant avec de la maltraitance.

YouTube a fermé la semaine dernière la chaîne d’un père célibataire après plusieurs signalements d’internautes outrés. Sur Toy Freaks, qui comptait pas moins de 8 millions d’abonnés, Greg Chism postait régulièrement des vidéos de ses deux petites filles. Certains de ces clips contenaient cependant des images dérangeantes, voire choquantes, flirtant avec de la maltraitance.

Greg Chism prenait notamment un malin plaisir à terroriser ses filles pour capturer leur réaction. Il les filmait également dans leur bain, en train de «faire pipi», de recracher de la nourriture ou d’être nourries de force. «Nous prenons très au sérieux la sécurité des enfants et notre politique contre la mise en danger des enfants est très claire (…) Nous avons fermé la chaîne Toy Freaks pour violation de notre règlement», a écrit YouTube dans un communiqué.

BuzzFeed a pu télécharger certaines des vidéos sensibles avant leur disparition. L’une d’entre elles montre Greg Chism entrer dans la salle d’eau pendant que Victoria et Annabelle prennent leur bain. Un seau dans la main, le youtubeur demande à ses filles si elles veulent voir sa surprise. Annabelle répond par la négative et répète non à plusieurs reprises, mais son père continue de s’approcher de la baignoire. «Papa, arrête!», hurle la cadette qui se met à pleurer.

Malgré les cris de sa fille, Greg Chism balance une grenouille dans le bain et filme la réaction terrifiée de sa progéniture. «Tu as paniqué», lance ensuite le père à son enfant. L’internaute a publié une autre vidéo du même genre, un homard remplaçant la grenouille cette fois-ci. D’autres clips montraient les filles de l’Américain jouer au bébé, recracher la nourriture ou se cracher l’une sur l’autre. Dans une vidéo, on pouvait également voir Annabelle uriner sur sa grande soeur, la caméra zoomant ensuite sur la tache humide laissée sur le derrière de la fillette.

Deux autres chaînes créées par Chism ont été supprimées. Le principal intéressé, interrogé par BuzzFeed, a assuré les avoir effacées lui-même «par précaution». Le père célibataire semble ne pas comprendre la sanction prise par YouTube: «Victoria, Annabelle et moi-même voulons remercier nos soutiens, parce que mes filles ont eu l’opportunité de développer leur créativité et leur confiance en elles ces dernières années. Leur futur est brillant. Bien que cela soit choquant pour moi que des gens puissent trouver un plaisir inapproprié en regardant nos vidéos, j’apprécie profondément que YouTube s’inquiète pour ma famille», a-t-il réagi.

 

Source: 20 minutes

https://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Vire-de-YouTube-pour-des-clips-malsains-de-ses-filles-14626609

Image: Youtube

La maltraitance sur enfants a crû en 2016

La maltraitance sur enfants a crû en 2016

Les enfants perçoivent toujours plus la violence entre les parents, ce qui les affecte très durement.

Le nombre d’enfants pris en charge dans les cliniques pédiatriques suisses suite à de mauvais traitements avérés ou suspectés a augmenté en 2016 par rapport à 2015. Au total, 1575 cas ont été signalés par les cliniques, contre 1388 en 2015.

Filles et garçons sont pratiquement représentés à part égale, soit 56%, respectivement 44%, comme une année auparavant. La maltraitance psychique concerne plus d’un tiers des enfants traités (36,9%). Ils perçoivent toujours plus la violence entre les parents, ce qui les affecte très durement, explique la Société suisse de pédiatrie (SSP) dans un communiqué diffusé jeudi.

Près d’un enfant sur quatre (23,3%) a été traité dans une clinique pour maltraitance physique. Dans la majorité des cas, elle a lieu dans le cadre familial et l’homme en est plus souvent l’auteur que la femme. L’année dernière, deux enfants de moins de deux ans sont morts suite à de la maltraitance physique.

Abus sexuels

Concernant les cas d’abus sexuels (306 soit 19,4%), les filles sont quatre fois plus touchées que les garçons, selon la SSP. Les auteurs sont en grande majorité masculins (87,3%) et ne sont souvent pas liés au cadre familial (20%). La négligence a touché 319 enfants (20,3%). Ce sont les femmes qui commettent le plus souvent cette faute.

De manière générale, la grande majorité des cas de maltraitance (80%), tous types confondus, ont lieu dans le cadre familial.

Au total, 21 des 25 cliniques pédiatriques de Suisse ont transmis leurs données. Le nombre de cas répertorié représente donc une «très grande partie» des cas pris en charge.

De nombreuses cliniques ont traité moins de cas qu’en 2015. Les cliniques universitaires de Lausanne et de Genève ont enregistré une augmentation massive des cas (plus de 200), précise le communiqué. Cela est dû au fait qu’elles ont été averties lors d’interventions policières pour des cas de violences domestiques dans des foyers où vivaient des enfants. Ces derniers ont été évalués psychologiquement. (ats/nxp)

 

Source: 24heures

https://www.24heures.ch/suisse/maltraitance-enfants-cru-2016/story/20166193

Image: Keystone